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Publié le : 15/03/2007 16:32:11
Catégories : Enceintes , Tests - Bancs d'essais
Une grande claque !!!
Lors de notre première écoute, la veille du salon d'octobre, nous avions senti le grand potentiel de ces enceintes mais nous avions quelques réserves sur leur placement, en particulier, qui nous a semblé un poil délicat à mettre en oeuvre.
Nous avons reçu mardi 5 décembre notre paire définitive et elle est en fin de rodage mais nous n'avons pas pu nous empêcher de jouer avec.
A peine déballée du carton, nous l'avons branchée et, première surprise, elle fonctionnait déjà très bien. Le grave était encore introverti et cela manquait d'ouverture mais le potentiel était bien là. La deuxième surprise est venue du placement : je les ai placées de façon très standard, sans recherche particulière et la scène était déjà bien en place, très cohérente.
Deux nuits de Magic CD plus tard, tout se libère. Elle prend beaucoup d'ampleur. Ce qui frappe également, c'est sa rapidité. On sent qu'elle en a "sous le pied", comme on dit. On a fait différents essais de placements et le résultat à pu être amélioré mais sans que jamais le résultat soit incohérent. Soit elle a progressé sensiblement sur ce critère, soit l'auditorium où nous avions fait les tests la première fois, avait créé cette impression de placement délicat.
Encore deux nuits et une journée de rodage et j'ai fait une écoute un peu plus sérieuse. Les électroniques étaient le Fado d'Icos en source et le Plinius 9100 en ampli. Quelle énergie !!!
C'est vraiment une enceinte formidable, au sens premier du terme. Une dynamique incroyable ! Une fluidité maintenant devenue classique pour une enceintes Pierre-Etienne Leon, une largeur et une profondeur de scéne sonore ahurissante !
J'ai essayé une dizaine de disques de tous genres et à chaque fois la même impression, le tout parfaitement maîtrisé par le 9100 et avec toute la délicatesse et la fluidité du Fado. Cet ensemble constitue vraiment un système d'exception.
Je me suis ensuite risqué à une comparaison avec la Proac D15. Quel écart ! D'un côté, vous avez une Ferrari, rapide, puissante, avec un côté rageur, capable de monter haut dans les tours et de l'autre, une Jaguar, élégante, fine, douce, avec un côté feutré qui joue sur le couple.
La bonne nouvelle, conforme à notre philosophie, c'est que ces enceintes sont extrêmement différentes. Il y en aura donc pour tous les goûts. L'autre bonne nouvelle, c'est que je n'ai plus aucune réserve sur la Kantor.
La prochaine étape, par pure curiosité sera de les comparer avec les Orfeo...
MAJ 15/03 : Après un début d'écoute entre les Kantor et les Orfeo, nous nous sommes aperçus que la comparaison n'était possible. Notre enthousiasme initial nous avait emmené un peu loin mais les Orfeo "boxent vraiment dans une catégorie au-dessus...
Guillaume